Durant tout le mois d’août, nous sommes parties en mission humanitaire au Togo.   

Ce projet a pu être réalisé grâce aux différentes actions menées sur Paris tout au long de l’année : buvettes, tombola, papiers cadeaux chez NICOLAS, etc.   

Nous sommes donc parties en partenariat avec l’association ADA (Association pour le Développement en Amitié), une ONG qui vise au développement du Togo dans différents domaines : environnement, social/éducatif, santé, etc. 

Notre mission, axée sur l’éducation et la santé, s’est déroulée au village de Tovegan, plus particulièrement au sein de ses deux écoles primaires (publique et catholique), où nous avons fait de la sensibilisation aux gestes de premiers secours (PLS, massage cardiaque, saignement, étouffement), à l’hygiène et à l’alimentation, sous forme de jeux de rôles, de dessins et de chansons. 

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Comme nous sommes arrivées après une période de grève du corps enseignant togolais, nous avons également répondu à l’urgence d’effectuer du soutien scolaire dans ces écoles. Au programme : français et calcul. Nous avons repris les bases puisque les niveaux étaient très disparates. Il y avait un gros décalage entre certains élèves qui réussissaient haut la main et ceux qui ne savaient ni compter, ni dénombrer, ni même lire, ni écrire à la fin du primaire.  

Il faut savoir que le français est la langue officielle du pays mais que les habitants parlent l’hévé entre eux car le français n’est appris qu’à l’école (d’où les difficultés).

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Si les matinées étaient consacrées au soutien scolaire et à la sensibilisation, les après-midis étaient plus décontractées avec des jeux éducatifs à l’extérieur, sous forme de relais, de courses et de défis en tous genres. En somme c’était comme des olympiades franco-mathématiques !   

Outre les moments d’apprentissage, nous avons aussi échangé et découvert des jeux et des chants. Les enfants étaient toujours enthousiastes à l’idée d’apprendre de nouveaux jeux (tels que la pétanque ou le ballon prisonnier) et tout autant de nous faire partager les leurs. 

A la fin de notre mission nous avons distribué les dons aux deux écoles du village : des vêtements, des fournitures scolaires (cahiers, feuilles, stylos…), et des produits d’hygiène corporelle.  

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Nous avons eu deux occasions d’échanger autour du métier d’orthophoniste : une première fois suite à l’élection du comité de gestion du dispensaire du village, et une seconde fois sur la place du village, ouverte à la population et donc à un public plus large. Le métier est encore méconnu là-bas et fait objet d’un certain nombre de croyances.  

Lors d’une matinée nous sommes parties vers Kpalimé où se tenait une conférence sur les camps chantiers. De nombreux bénévoles français étaient conviés afin de débattre et d’échanger sur des thèmes tels que l’interculturalité, la gestion des conflits, la santé, la sécurité ainsi que l’organisation de la vie sur le camp. Cela nous a permis de découvrir qu’il existait un véritable réseau de bénévoles venant au Togo ! 

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Etre bénévole, c’est aussi savoir s’intégrer et participer à la vie du village. Nous avons ainsi contribué à diverses activités comme le désherbage à l’école, l’assainissement d’un champ d’arachides, la culture du maïs, la vente et le marchandage de produits locaux au marché du village, etc. 

Au-delà du travail accompli, ce fut surtout une expérience humaine très riche. Nous avons été plongées dans un milieu et une culture aux antipodes de ce que nous connaissons ici (puiser de l’eau n’a plus de secret pour nous). La vie au Togo, surtout dans les villages, est beaucoup plus manuelle, à la fois plus simple et plus difficile. Le rythme des journées n’est pas le même. Nous y avons été chaleureusement accueillies, que ce soit par les habitants du village ou par nos collègues bénévoles locaux avec lesquels des liens très forts se sont créés rapidement.  

Ce fut un voyage que nous ne sommes pas prêtes d’oublier. C’est une expérience riche en rencontres, en partage, en rires et en amitié. Malgré, parfois, la barrière de la langue avec les plus jeunes, nous ne pouvons que vous confirmer que le sourire, lui, est bien universel.  

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